Questionnaire d’auto-évaluation FNAB

Vous êtes intéressé•e par le Label FNAB et vous souhaitez savoir si vous respectez déjà les critères pour l’obtenir, cet outil vous permettra de savoir où votre ferme se situe grâce à un questionnaire qui vous prendra entre 20 et 30 min à remplir.

Pour vous aider à répondre aux questions du volet "biodiversité", vous pouvez vous munir de votre déclaration PAC.

À la fin de ce questionnaire, vous serez invité•e à renseigner votre adresse email afin de recevoir le récapitulatif de vos résultats et ainsi pouvoir en garder une trace. Vous aurez également la possibilité de signaler si vous souhaitez être contacté•e par nos conseiller•ères.

NB : ce questionnaire est une première approche visant à vous donner une idée globale de la situation de votre ferme concernant vos pratiques sur les questions biodiversité et social. Il se peut alors que le résultat manque de précision et pourra être affiné lors d’un diagnostic.
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Volet Biodiversité

Quelles sont vos productions en bio ?

Volet Biodiversité

Indiquez la SAU bio par type de production en hectare (ha)

Attention, la valeur de la SAU bio ne peut pas être de 0 ha.

Volet Biodiversité

La part des IAE (infrastructures agroécologiques) sur mes parcelles bio représente

Cette estimation rapide ne pourra être à ce stade qu’une indication pour vous situer par rapport aux exigences du label ; une cartographie permettra de calculer plus finement la part des IAE sur votre ferme.


Les IAE éligibles sont :
• haies, alignements d’arbres, arbres isolés, bosquets, lisières de forêt
• bandes enherbées, bandes fleuries, prairies naturelles gérées extensivement (prairies permanentes non labourées depuis au moins 10 ans, et avec des conditions de gestion spécifiques ? , jachères, friches)
• mares sans bâche plastique, zones humides (dont tourbières et marais), fossés
• murets en pierre sèche, terrasses
• pré-vergers

Les infrastructures agroécologiques (IAE) constituent des refuges et offrent les ressources alimentaires nécessaires à de nombreuses espèces sauvages.

L’augmentation de leur surface sur une ferme est un des premiers leviers pour accroitre le nombre d’espèces accueillies.
Elles participent ainsi à la lutte naturelle contre les ravageurs et ont de nombreuses vertus agronomiques (lutte contre l’érosion, régulation du système hydrique, filtration des polluants, etc.).

Il faut entre 10 à 20 % d’IAE sur une ferme pour jouer un rôle écologique significatif.

Volet Biodiversité

Gestion des IAE

Quels types d'IAE sont présents sur ma ferme ?




Chaque type d’IAE va héberger et nourrir une biodiversité différente.

Leur diversité (à l’échelle de l’exploitation et même intra-parcellaire) accroit donc significativement le nombre d’espèces végétales et animales présentes sur la ferme.
La présence d’IAE abondantes et diversifiées sur un territoire contribue à la création d’un écosystème complexe, riche en espèces, à la fois plus productif et plus résistant.

Volet Biodiversité

Gestion des IAE

J’applique des engrais et produits phyto sur mes IAE




Une bonne gestion des IAE accroît leur capacité à jouer pleinement leur rôle d’habitat et de ressource alimentaire pour la biodiversité sauvage.
L’usage d’engrais et de produits phytosanitaires est nocif pour de nombreuses espèces.

Volet Biodiversité

Gestion des IAE

Entretien des IAE ligneuses (haies, alignements d'arbres, bosquets)

J’ai des IAE ligneuses sur mes surfaces en bio

Je taille mes IAE ligneuses maximum 1 fois tous les 3 ans

Je taille maximum 1/3 de chaque IAE à la fois ? (excepté dans le cas d’une réfection de clôture en élevage)

J’entretiens ces IAE uniquement entre le 1er septembre (sauf haies fourragères à partir du 1er août) et le 28 février




La fréquence de la taille des IAE ligneuses conditionne leur potentiel en matière de biodiversité.

Ainsi, la taille des haies en période de nidification est par exemple susceptible de causer d’importants dégâts sur les populations d’oiseaux.
L’entretien doit par ailleurs être géré de façon à laisser des portions d’IAE ligneuses intouchées plusieurs années consécutives.

Volet Biodiversité

Gestion des IAE

Entretien des mares et fossés

J’ai des mares et/ou fossés sur ma ferme

Je restreins l’accès direct du bétail aux mares et fossés

Je fauche maximum une fois par an

Je laisse sécher sur place les boues issues du curage




C’est sur les berges des mares et des fossés que la biodiversité sauvage est la plus abondante.

L’accès direct du bétail est susceptible de les endommager, et les fauches trop fréquentes détériorent la qualité de cet habitat.
Laisser sécher les boues de curage sur place permet à la faune potentiellement curée de retourner à l’eau.

Volet Biodiversité

Taille des parcelles

Le cahier des charges limite les parcelles de grande taille :
• en élevage (prairies, hors prairies naturelles gérées extensivement ? ), grandes cultures et légumes de plein champ : parcelle supérieure à 6 ha et dont la largeur est supérieure à 150m de part en part
• en maraîchage / PPAM diversifié, arboriculture et viticulture : parcelle supérieure à 3 ha et dont la largeur est supérieure à 150m de part en part
Selon cette définition, les parcelles de grande taille représentent :



La réduction de la taille des parcelles d’une exploitation a un effet positif sur la diversité et l’abondance des oiseaux, des plantes, et de nombreux insectes.
Au-delà de 75 m d’un bord de parcelle, une partie importante de la faune sauvage, mais aussi des graines (et donc de la végétation spontanée) est incapable de pénétrer.

Volet Biodiversité

Hétérogénéité culturale – diversité d’assolement (hors cultures pérennes)

Cultures annuelles dont la surface est supérieure ou égale à 10% de la SAU bio

Attention, la somme des surfaces déclarées dans cette question est supérieure à la somme des SAU bio


Les cultures différentes hébergent des cortèges d’espèces différents.

Augmenter le nombre de cultures dans un paysage a donc un effet positif direct sur l’abondance de sa biodiversité sauvage.
L’hétérogénéité culturale permet aussi de favoriser certaines espèces qui ont besoin de ressources complémentaires disponibles dans des cultures distinctes.

Volet Biodiversité

Réduction du travail du sol - Surface

La surface travaillée à plus de 20cm de profondeur dans les 12 derniers mois représente




Le travail du sol dégrade la diversité des espèces qu’il accueille, leur abondance et leur activité.

Selon sa fréquence et son intensité (notamment sa profondeur), le travail du sol peut impacter significativement sa macrofaune (notamment les vers de terre).
Une diminution de l’intensité des interventions mécaniques tend à augmenter la vie du sol, contribuant à améliorer sa fertilité et sa structure.

Volet Biodiversité

Réduction du travail du sol - Formation

J’ai prévu de suivre une formation ou participer à un groupe de travail / d’échange sur la réduction du travail du sol

Volet Biodiversité

Couverture du sol

Sont définis comme couverture du sol : les cultures (de l'implantation au 1er travail du sol ; les chaumes comptent donc comme couverture du sol), les intercultures et le paillage hors plastiques.

Selon cette définition, la part du sol couvert dans l’année représente :

Grandes Cultures / Élevage / Légumes plein champ

Arboriculture sans irrigation

Arboriculture irrigée

Viticulture

Maraîchage / PPAM diversifié (uniquement durant les 5 mois d'hiver)




Les couverts d’interculture jouent un rôle sur la fourniture d’habitat pour de nombreuses espèces sauvages.

Ils sont par ailleurs particulièrement utiles à l’activation de la biologie du sol, favorisant sa fertilité et améliorant sa structure.
Au contraire, un sol laissé nu sur une partie importante de l’année verra sa vie souterraine dégradée en abondance et en diversité.

Volet Biodiversité

Semences OGM

J’utilise des variétés hybrides issues des techniques CMS par fusion cellulaire




Les OGM, dont font partie les variétés issues des techniques CMS (Stérilité Mâle Cytoplasmique) et NBT (New Plant Breeding Techniques) contribuent à l’érosion de la diversité des plantes cultivées et naturellement présentes sur la ferme, avec la possibilité de transmission de leurs gènes à des plantes sauvages apparentées.
Retrouvez la liste des variétés exemptes de fusion cellulaire pour la culture maraichère ici.

Volet Biodiversité

Fertilisants

J'utilise des fertilisants solides azotés à plus de 10 % et fertilisants liquides azotés à plus de 3 %, issus de fermentation (eg Orgamax, Azopril)

J'utilise de la vinasse de betterave non biologique

J'utilise des effluents conventionnels d’animaux ayant consommé des OGM et/ou antibiotiques dans leur alimentation




Les produits contenant de fortes concentrations en azote ont un impact négatif avéré sur la biodiversité.

Les plantes étant incapables d’utiliser la totalité de l’azote apporté, l’excédent se répand dans l’environnement, causant l’eutrophisation des eaux superficielles, l’acidification des sols et la pollution de l’air.

La vinasse de betterave non bio contient potentiellement des résidus de néonicotinoïdes agissant sur le système nerveux central des insectes.
Son utilisation fait donc courir un risque à la biodiversité sauvage.

Le risque associé aux effluents conventionnels d’animaux ayant consommé des OGM ou des antibiotiques est celui de l’introduction de résidus de ces substances dans l’agro-écosystème de la ferme.

Par dissémination, les OGM appauvrissent la biodiversité sauvage et cultivée. Les antibiotiques polluent quant à eux les sols et les eaux, dégradant leur biodiversité.

Volet Biodiversité

Gestion parasitaire

J'utilise des traitements avermectines plus d’une fois par an

J'utilise des bolus




Les traitements avermectines fréquents ont un impact sur l’abondance et la diversité des insectes, car ces substances se retrouvent dans les déjections des animaux d’élevage.

Volet Biodiversité

Formation / sensibilisation à la biodiversité

J’ai prévu de réaliser au moins une des actions suivantes en lien avec la biodiversité dans les 3 ans

• inventaire naturaliste dont le protocole a été élaboré par ou avec des structures impliquées dans le domaine de la biodiversité (ex : sciences participatives type OAB / MNHN, réalisé avec une association naturaliste/CPIE…)
• formation en lien avec la biodiversité sauvage ou domestique
• projet de recherche ou démonstration, groupe d’échange
• diagnostic biodiversité sur sa ferme
• contractualisation dans le cadre d’une MAEC, Natura 2000, ORE
• participation à un inventaire naturaliste sur mon territoire avec une structure locale
• participation à un programme de visites récurrentes de ferme, avec les autres paysans et les habitants
• accueil d’un•e stagiaire avec l’appui d’une organisation environnementale locale



Améliorer notre connaissance à un effet indirect sur la biodiversité. Se former permet de mieux connaitre son environnement, pour mieux le protéger.

Merci d’avoir répondu aux questions concernant les critères biodiversité du Label FNAB. Il ne vous reste plus que quelques  questions sur les critères sociaux et vous aurez terminé votre auto-évaluation.

Volet Social

Renseigner le nombre d’UTH (Unité de Travail Humain) pérennes sur la ferme (chef•fe d’exploitation / associé•es / salarié•es en CDI)




Si vous passez par un groupement d’employeurs, vous devez indiquer ici le nombre de salarié·es en CDI.

Volet Social

J'emploie de la main-d'œuvre pérenne ou saisonnière (hors stagiaires ou woofeur•euses) :




Si vous avez recours à un groupement d’employeurs ou un service de remplacement, vous devez répondre oui à cette question.

Volet Social

J’ai suivi une formation au prix de revient et j’ai calculé les prix de revient pour mes produits

Volet Social

Je mets à disposition des salarié•es / stagiaires un livret d'accueil reprenant les éléments suivants :

• Modalités pour consulter la Convention Collectivité Nationale des salarié•es agricoles (lien Internet…) et informations relatives à la représentation syndicale salariée.
• Informations obligatoires (numéros d’urgence, DUER, mise à disposition des EPI…).
• Quelques éléments de présentation de la ferme.



Si vous passez par un groupement d’employeurs ou service de remplacement, vous devez mettre à disposition de vos salarié·es un livret d’accueil.

Volet Social

Si j’accueille des stagiaires, il n’y a pas plus de :

Volet Social

Si j’accueille des woofeur•euses, je respecte la charte du woofing (accueil occasionnel, limité à 2 woofeur•euses à la fois, durée maximum de 30 jours)

Volet Social

Si j’accueille des salarié•e•s ou des stagiaires, je suis régulièrement des formations (au moins une fois tous les 5 ans) concernant mon rôle d’employeur (gestion « ressources humaines » ; « qualité de vie au travail »)




Si vous passez par un groupement d’employeurs ou service de remplacement, vous devez suivre une formation sur votre rôle d’employeur.

Volet Social

Mon•a conjoint•e travaille sur la ferme en tant que conjoint•e collaborateur•rice ?

Volet Social

J’envoie mes salarié•es en formation au moins une fois tous les 2 ans (pour les CDI)




Lors d’un recours à un groupement d’employeurs ou service de remplacement, vous êtes tenu·e de leur demander, via un courrier, que les salarié·es intervenant sur votre ferme soient envoyé·es en formation conformément aux critères du label FNAB (obligation de moyens).
Un courrier type pourra être mis à votre disposition.

Volet Social

J’embauche des travailleur•euses détachés (= travailleur•euses européen•nes avec cotisations sociales payées au pays d’origine) sur la ferme

Volet Social

Je mets en place une des pratiques suivantes pour mes salarié•es :

• Reprise de l’ancienneté (pour les salarié•es saisonnier•es qui reviennent régulièrement sur la ferme) ;
• Système d’intéressement pour les salarié•es permanent•es ;
• Reversement d’un % des bénéfices (au prorata du temps passé sur la ferme par les salarié•es) ;
• Primes de fin de contrat pour les saisonnier•es ;
• Prestations et avantages en nature (non-déduits du salaire) ;
• Rémunération 10% au-dessus du minimum prévu par la convention collective nationale selon la classification ;
• Revalorisation tous les 3 ans des salarié•es.



Lors d’un recours à un groupement d’employeurs ou service de remplacement, vous êtes tenu de leur demander, via un courrier, que les salarié·es intervenant sur votre ferme perçoivent une rémunération mieux-disante.

Un courrier type pourra être mis à votre disposition.
Le·la salarié·e du groupement d’employeurs doit être traité·e de la même manière que les autres salarié·es déjà présent·es sur la ferme, notamment pour ce qui a trait à la rémunération (à qualification et poste équivalents).

C’est une obligation légale.

Volet Social

Je consulte régulièrement (au moins deux fois par an) mes salarié•es sur les questions suivantes : activités de la ferme, santé économique, projet de développement




Si vous passez par un groupement d’employeurs ou service de remplacement, vous devez consulter les salarié·es via des réunions d’équipe régulières.

Volet Social

Ces réunions de consultation sont consignées (compte rendu écrit) ?

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